18 mars 2008

Le Feuilleton

Semaine Feuilleton sur la Radio suisse romande... Une tranche de vie, aussi nature que possible.

10 mars 2008

Solidarité avec les employés de Bellinzone. Même depuis le canton de Vaud

Les ateliers d'Yverdon ont connu voici quelques années une lutte dure et victorieuse pour garder les ateliers CFF Cargo. C'est grâce au courage des travailleuses et travailleurs et des syndicats que les CFF ont dû céder. Aujourd'hui c'est au tour des ateliers notamment de Bellinzone d'être condamnés par la direction qui a mal géré l'entreprise. 430 employés ont décidé de mener une grève courageuse. Ce n'est qu'un point de départ si la direction persiste et si le Conseil fédéral et Moritz Leuenberger en particulier continuent leur politique timorée: "c'est une entreprise privée nous n'avons pas à intervenir!".
Le PS se doit de réagir fermement et dénoncer ces licenciements.

7 mars 2008

Dans un Etat de droit la raison doit primer sur le coeur

Le Parlement a tranché concernant l'initiative de l'association Marche Blanche concernant l'imprescriptibilité du délit de pédophilie. Il lui a préféré un contre-projet du Conseil Fédéral qui a pris en compte la préoccupation de cette association puisqu'elle élargit les domaines touchés par la révision de code pénal. En effet, la formulation de l'initiative était telle qu'elle ne concernait "que" des actes d'attouchements sur enfants et excluaient les viols par exemple. Toutefois, le Conseil fédéral, suivi en cela par le Parlement n'a pas choisi la voie de l'imprescriptibilité pour trois raisons essentiellement: l'imprescribtibilité concerne uniquement les crimes commis contre l'humanité; si des procès venaient à s'ouvir après 30 ou 40 ans les preuves manqueraient et la victime n'obtiendrait pas forcément gain de cause; pourquoi s'arrêter aux pédophiles et les assassins qui attentent à la vie, valeur sacrée elle aussi, seraient-ils au bénéfice de la prescriptibilité.
Le projet indirect du Conseil fédéral tient toutefois et heureusement compte des préoccupations de l'association puisque elle recule l'âge à partir duquel il n'est plus possible de déposer plainte. Il passe de 25 à 33 ans. Et ce, pour tenir compte de la réalité, à savoir que les victiems parlent tard.
Mais il me semble que l'accent doit également porter sur la question suivante: comment faire pour que les victimes puissent parler le plus vite possible. Non pas pour faciliter l'application de la loi (!), mais pour la reconstruction de ces personnes...