27 sept. 2010

Simonetta Sommaruga à Justice et Police

Bien sûr si je regrette que le PS perde le DETEC et crains les lobbys de la route et du nucléaire qui s'exprimeront à travers Doris Leuthard, j'estime aussi que c'est une occasion à saisir pour la gauche pour conceptualiser et développer au sein de ce Département gangréné par des années d'udc une politique migratoire digne de ce nom.

10 sept. 2010

Appel remis à Doris Leuthard

Aujourd’hui, l’Association Lire et Ecrire suisse romande que j’ai le plaisir de présider participe à l’action nationale organisée par la Fédération suisse Lire et Ecrire et présidée à son tour par mon collègue Roger Nordmann. Nous remettrons un appel signé par plus de 20'000 signatures à la Présidente de la Confédération Doris Leuthard demandant une campagne nationale de sensibilisation de lutte contre l’illettrisme et des mesures ancrées dans une loi sur la formation continue.

En Suisse, c’est près de 800'000 personnes qui sont concernées par l’illettrisme, dont la moitié sont des Suisses. L’illettrisme est un phénomène différent de l’analphabétisme où les personnes concernées n’ont jamais appris à lire ou à écrire.
Lorsque le phénomène touche autant de monde, il est temps que cela devienne une priorité dans l’agenda politique. Or, même si c’est un thème qui sensibilise aussi bien à droite qu’à gauche, peu de choses sont entreprises pour ces personnes.

Une campagne de sensibilisation contre l’illettrisme pourquoi ?
Parce qu’il est aujourd’hui important de sensibiliser les personnes concernées et les faire sortir de l’ombre. Il faut leur faire savoir que leur situation peut changer. Que des cours existent adaptés pour elles, qu’elles ne sont pas seules. Parce qu’il est important de porter à connaissance ce phénomène auprès de la population et les tierces personnes qui pourraient aider les gens concernés à s’inscrire à des cours (médecins, assistants sociaux, conseillers orp).

Des mesures dans la loi sur la formation continue pourquoi ?
Après des années de pause dans un tiroir de Mr. Pascal Couchepin, cette loi est enfin ressortie et fait aujourd’hui l’objet d’une consultation. Des mesures ciblées et importantes sur les compétences de base que sont la lecture et l’écriture doivent être prises dans cette loi.
Il faut rendre « libres » ces personnes pour pouvoir se suffire à elles-mêmes dans toutes les situations : administratives, familiales, professionnelles.
L’illettrisme a aussi un coût : Une personne illettrée a 3 fois plus de risques d’être au chômage. Entre les coûts pour les assurances et le manque à gagner cela revient à plus d’un milliard de francs.

Les situations de précarités existent aussi en Suisse. Unissons-nous pour les combattre.